[./index.html]
[./coq_bague.html]
[./coq_boucle_d27oreille.html]
[./coq_bouton.html]
[./coq_bracelet.html]
[./coq_breloque.html]
[./coq_broche.html]
[./coq_cle.html]
[./coq_collier.html]
[./coq_epingle.html]
[./coq_francais.html]
[./coq_anglais.html]
[./coq_allemand_et_autrichien.html]
[./coq_hollandais.html]
[./coq_suisse.html]
[./coq_argent.html]
[./coq_emaille.html]
[Web Creator] [LMSOFT]
LES COQS DE MONTRES

* Source LES COQS DE MONTRES édition TARDY

Le coq de montre est la pièce qui maintient et protège le balancier d'une montre. Il est placé sur la petite platine situé à l'arrière du mouvement.

Le coq de montre est la dernière pièce fabriquée dans la montre. L'horloger le prenait à l'état d'ébauche, le tourneur le lui mettait rond au burin fixe. L'horloger perçait le trou au centre de la table et ajustait le coqueret. Le coq était placé sur la platine de telle sorte que la tige de la verge fût maintenue droite, les trous de fixation pouvaient alors être forés. Chaque coq se trouvait ainsi ajusté sur sa montre. Le coq était ensuite passé au graveur, celui-ci traçait le dessin à la pointe. Le découpage de l'ajour du filigrane était exécuté par la coquetière ajoureuse, ouvrière à domicile qui commençait par percer les entrées, autrement dit les trous, par lesquels se faisait l'introduction de la scie du bocfils ; cela fait, elle fixait le coq dans les mâchoires d'un petit étau mobile, lequel était fixé, à son tour, sur celui de  l'établi. Elle découpait, avec sa scie, les contours de dessin. Les bavures et les regots étaient enlevés par quelques coups de lime.

Le coq retournait dans cet état chez le graveur, qui le modelait au burin, levant les nervures et faisant saillir les feuillets et autres sujets .

Les principaux graveurs de coqs furent :  Jacques VAUQUER (Blois, 1621).

                                                                                   Antoine JACQUARD (Blois, 1652)

                                                                                   Pierre BOURDON (Genève, 1703)

                                                                                  Jean BOURGUET (Lyon, 1723)

                                                                                  L. HENDERECKS ( à Harlinguen)

Le coq était envoyé au doreur qui le travaillait, suivant l'époque, soit au feu (or moulu), soit à la feuille.

Les coqs étaient enfin brunis, sur toutes les parties accessibles, avec une pierre sanguine.

CLE
EXEMPLE DE COQS MONTES EN :
lacledemontreancienne.fr